The End of Ownership, personnal property in the digital age
La thèse de l'auteur est que les formes de propriété amenée avec l'Internet nuisent à la création de connaissance. L'ouvrage est écrit par un juriste donc on entre dans détails de l'épuisement des droits après la vente, et l'apparition des "termes de services" et des "end user license agreement" comme nouvelles formes de régulations de propriété. On sent les relents de sociologie quand les auteurs parlent de comment le marché de revente sert à faire une pression à la baisse sur les prix des biens culturels, alors que l'interdiction totale de redistribution complète dans le livre numérique n'agit pas pour faire se rôle. On parle de comment les bibliothèques se base sur cet épuisement des droits pour pouvoir valoriser le contenu. On parle aussi comment l'épuisement des droits permet au bibliothèques de scanner des vieux ouvrages difficiles à trouver pour en faire bénéficier les personnes. L'auteur mentionne que les nouvelles formes de propriétés, restreintes par les plateformes digitales ne sont pas idéales pour permettre l'archivage. De plus, la censure, qui était jadis inapplicable aux ouvrages déjà distribués, devient beaucoup plus forte. Par exemple, les plateformes digitales de livre en ligne, dont le Kindle d'Amazon, ont effacé des livres de leurs appareils lorsque des ententes avec les ayant-droits sont échues. Ainsi, si un livre était exclusivement disponible en ligne, il serait possible pour un gouvernement de simplement stopper la distribution. Le livre s'écrase ensuite complètement en disant que les législateurs devraient ramener un droit plus équilibré. Il y a aussi une bonne explication juridique de comment les machines a café ont pu devenir expressément dédiées au trucs Keurig, pis comment ca amène la trahison des objets. On se rend alors compte que l'on vient de lire un livre d'un petit bourgeois préoccupé par sa collection de livre DragonLance sur son téléphone.
Ca reste qu'il y aurait quelque chose à faire à partir de la dépossession des personnes plus pauvres de la culture. Le simple fait qu'il s'agisse d'une dépossession de masse de la culture populaire est très problématique. Mais il reste que le droit d'auteur, ca protège surtout les gens qui font des millions de copie d'albums poches comme Céline Dion. Les bands de garage auront jamais l'exposure qui mérite dans un système où le capital investi dans les musicien-ne-s. Bref, on peut essayer de sociologiser c'est question là davantage, pis se demander ce qui se passe. Au moins les auteurs expliquent pas mal les questions pour qu'on puisse critiquer les transformation actuelles.