Numérique et travail à-côté
En général, ce n’est pas pertinent à nos recherches, puisque ça parle encore une fois des plateformes d’échange de service.
L’étude fait l’analyse de différentes plateformes de travail en ligne : A Little Market, Drivy, Welkeys à partir de la perspective de ses producteur·trice. Les producteur·trice·s sont généralement satisfait de leur travail, la plusieurs des personnes qui le font à petite échelle voient la valeur « sociale », essaye pas de faire un profit, alors que les gros joueur·euse·s essayent de maximiser leur gain. Dans la vaste majorité des cas, il s’agit de revenus d’appoints et non de revenus principaux.
Malgré la présentation de l’économie de l’échange comme une nouveauté, on peut facilement penser à différentes formes fréquemment non-capitalistes pré-numériques d’échange. Par exemple, Allo-Stop, les friperies communautaires, Communauto, librairie usagées, etc. En général, mettre en place une application web avec des applications cellulaires liées avec des échanges en temps réels, ça coûte plusieurs millions, d’où le besoin d’une rentabilité à posteriori.
Il est intéressant d’observer comment la mise en plateforme d’un service vient essentiellement mettre les travailleur·euse·s de cette plateforme dans un rapport de force avec leur employeur. Essentiellement, la plateforme vient jouer le rôle de gestionnaire de projet dans une entreprise « normale ». On voit alors clairement la différence avec la coop de travail : pour les producteur·trice·s, la plateforme s’accapare les relations client-e-s, rassemblant des client·e·s pour le bien des travailleur·euse·s.