Encore une autre idée
Résistances professionnelles, infrastructures et autoexploitation
Comme les typographes au 19ème siècle, les informaticien·ne·s jouent un rôle important à la fois dans la résistance et dans la diffusion des connaissance au 20ème siècle. En effet, une prise de conscience individuelle et collective amène l’émergence d’initiatives politiques chez les informaticien·ne·s. Pour comprendre le sens de ces initiatives politiques, il est nécessaire de faire une présentation des vagues de résistance présentes dans les milieux informatique. Ensuite, les aspects des collectifs d’infrastructures en technologies seront présentés en terminant sur des questions de recherche.
Historique d’une certaine résistance informatique
Une première étape de critique a été franchie avec l’émergence des logiciels libres et du GNU Manifesto en 19851, incitant à résister à la commercialisation des logiciels. Cette commercialisation se produit par l’appropriation du code produit par les programmeur·euse·s par les compagnies. Pour comprendre cette possibilité d’appropriation, il faut digresser sur la nature du code et du logiciel. En effet, le logiciel a pu être commercialisé à cause d’une technicité particulière, le fait que le langage que peut comprendre un ordinateur n’est pas rapidement compréhensible pour la plupart des êtres humains. Pour faciliter l’élaboration des logiciels, dès les années 80s, il a été nécessaire de créer des langages de programmation, auxquels sont associés des compilateurs, des logiciels qui permettent de convertir un langage relativement simple à comprendre pour un·e programmeur·euse·s en une série d’instruction compréhensible par la machine. Ainsi, la plupart du code produit a besoin d’être compilé pour devenir un logiciel qui peut effectuer des opération pour un ordinateur. Cette compilation est un processus qui est très difficile à renverser, puisqu’il efface le sens donné aux opérations par les programmeur·euse·s. Ainsi, avec la commercialisation des logiciels par le logiciel propriétaire, le code produit dans un langage de programmation par des programmeur·euse·s reste la propriété des compagnies, qui ne vendent que le droit d’usage du logiciel compilé. Il devient donc impossible de savoir comment fonctionne le logiciel propriétaire, de même que ce qu’il fait. C’est pourquoi le logiciel libre propose de produire des logiciels qui sont distribués avec des licences qui comprennent au moins quatre libertés : la liberté d’utiliser le logiciel, la liberté d’étudier le code utilisé pour générer le logiciel et de l’adapter à nos besoins, la liberté de distribuer le logiciel et la liberté de distribuer le code avec des améliorations [1]. Bien que les résultats politiques du mouvement du logiciel libre seront ici remis en question, il reste que des logiciels libres jouent des rôles importants dans l’écologie logicielle du monde [2] et que la plupart des gens utilisent une part de logiciel libre, que ce soit les téléphones Android [3], le système d’exploitation Darwin utilisé par Apple [4] ou par le biais des sites Wordpress, qui représente près de 40% des sites web [5]. Ainsi, plusieurs informaticien·ne·s progressistes lutteront pour le logiciel libre, certains allant même jusqu’à comparer le logiciel commercial aux enclosures [6]. Une autre comparaison fréquemment utilisée est le fait de pouvoir réparer le moteur de sa voiture, qui amène par la suite le droit à la réparation. Ces métaphores étaient plus crédibles à une époque où les ordinateurs étaient principalement utilisés par une minorité de personnes compétente en informatique. Désormais et au contraire, la majorité des machines utilisant des logiciels ne sont pas les ordinateurs ou les téléphones comme vous avez présentement devant vous. Dans le cas de l’utilisation d’Internet par exemple, il est estimé qu’en 2017 les ordinateurs qui reçoivent les contenus dépensent 34% de l’électricité nécessaire au technologie de l’information, alors que les centres de données, la production des appareils et les réseaux représentent 66% [7]. La consommation électrique ne représente évidemment pas très bien le nombre de machines ou de logiciels, mais il est clair que les logiciels nécessaires au fonctionnement de cette infrastructure est non-négligeable. Il est aussi possible de penser aux ordinateurs qui font fonctionner les industries, les guichets automatiques, les ordinateurs dans les voitures ou les logiciels qui gardent les données de santé et il devient évident que la libération du logiciel profite à la fois à des usager·ère·s, mais surtout à des compagnies et parmi celles-ci les plus riches du monde[8][9]. D’une certaine façon, le logiciel libre a réussi commercialement en échouant à sa mission subversive. Toutefois, le logiciel libre n’a été qu’une première étape pour les informaticien·ne·s progressistes. Un des effets important du logiciel libre qui se réalisera avec l’apparition de l’internet est la possibilité d’offrir des services de communication. L’exemple le plus éloquent est altern.org, un serveur mis en place par Valentin Lacambre, et qui visait à offrir de l’hébergement web gratuit et sans publicité, basé entre autres sur des logiciels libres [10] Le but de l’opération était de promouvoir la liberté d’expression et de s’en prendre aux entreprises qui tentaient de réaliser des profits sur l’hébergement. Suites à de nombreuses poursuites judiciaires [11], altern.org fut malheureusement fermé. Toutefois, le logiciel utilisé pour l’hébergement a été partagé avec d’autres hébergeurs, qui est finalement devenu AlternC, un logiciel libre utilisé par plusieurs hébergeurs de gauche [12]. Dans la même veine que altern.org au Canada, apparaîtront tao.ca, un fournisseur de courriel et de listes de diffusion, et à leur suite, resist.ca, réseau Koumbit et riseup.net, des collectifs fournissant aussi des listes, de l’hébergement web et des courriels. Bref, un deuxième mouvement de réappropriation des infrastructures de communication, commencé dès le début des années 90s, a utilisé les outils produits par le mouvement du logiciel libre, pour tenter de reprendre le contrôle des infrastructures de diffusion de contenu progressiste. Mais déjà à la fin des années 1990s la limite entre l’hébergement et la diffusion commençait à se flouter. Pour le sommet de l’OMC tenu à la fin novembre 1999 à Seattle, un centre des médias alternatifs virtuel a été mis en place, puisque les militant·e·s s’attendaient à ce que les médias traditionnels ignorent ou fassent une couverture partiale des manifestations [13]. Pour se faire Indymedia permettait aux utilisateur·trice·s de publier en presque en temps réel sur le site, permettant de rendre visible les perspectives des participant·e·s aux manifestations [14]. Cette stratégie a rapidement essaimé, vu les logiciels libres utilisés, qui furent ensuite utilisés par les militant·e·s qui s’organisaient contre le Sommet des Amériques qui a eu lieu par la suite en 2001 à Québec [15]. Bref, en plus de s’en prendre au contrôle des logiciels et à la gestion des infrastructures, les informaticien·ne·s progressistes et leurs allié·e·s ont aussi pavé la voie vers des médias d’information participatifs, et ce bien avant l’apparition de Facebook. L’appellation web 2.0 résumera les idées qui émergeront de cet encouragement à la publication ouverte, qui a amené une foule d’organisation à but non-lucratif offrant des services publics, par exemple Wikipedia.
Les collectifs informatiques d’infrastructure
L’objectif ici est de tracer une histoire des organisations technologiques d’informaticien·ne·s progressistes dans ces différents mouvements en au Canada et au États-Unis. Puisque l’objet principal est le travail des informaticien·ne·s, le fonctionnement des centre d’information indépendants n’auront qu’un rôle secondaire[16], puisqu’ils consistent généralement en un arrimage entre un travail journalistique et éditorial et un travail technique[17]. Il s’agit donc plutôt de l’histoire des groupes participant aux infrastructures de communication de ces différents mouvements est passé par plusieurs groupes principaux : tao.ca, resist.ca, riseup.net et le réseau Koumbit. Le but étant de dégager l’esprit d’une période historique particulière, ces trois collectifs seront étudiés entre 1996 et 2010. L’idée ici est de couvrir une vague de contestation du capitalisme, qui est généralement réputée débuter avec le soulèvement zapatiste en 1994 (Fortin, 2005), mais dont la fin est bien incertaine. Bien que le mouvement « altermondialiste » est cliniquement mort, il reste que les débats sur son existence semblent plutôt avoir cessés et sans qu’aucun consensus n’existe sur sa date de fin. Tout de même, il est possible de voir dans le sommet du G20 à Toronto un dernier sursaut qu’il pourrait être intéressant à prendre en compte. Une autre raison d’insister sur les collectifs de technologie, est qu’ils ont eu une pérennité plus forte que les différents centres de médias indépendants. En effet, le CMAQ a été archivé en 2012 alors que personne ne désiraient se mobiliser pour des travaux techniques de maintenance (communication personnelle, réseau Koumbit). Aussi, avec l’apparition d’Anonymous et des réseaux informatiques « offensifs » [18], les formes d’implications informatiques ont été transformées dans leurs représentations. Ces formes offensives se produisent en parallèle d’une remontée en force du contrôle corporatif sur Internet [19]. Finalement, une raison importante de situer cette étude dans une époque particulière est de conserver une anonymat relatif aux personnes actuellement impliquées dans ces initiatives tout en permettant une documentation d’une période importante de résistance populaire, sur laquelle peu de conclusions finales ont été tirées. Logiques internes et justifications En ce centrant sur les collectifs visant à offrir des services, il est important de les replacer dans leur logique propre, d’infrastructure de communication pour le mouvement. Celle-ci s’oppose aux stratégies marchandes des services offert sur Internet. En effet, sur Internet, les services se retrouvent dans une compétition continuelle et au début des années 90s, la gratuité s’établit comme critère pour la plupart d’entre eux. Alors que certains analystes montrent la nécessité pour ces moyens de communication d’obtenir un effet d’attraction plus fort grâce à une large audience [20], il est important de rappeler que la monétisation joue aussi un rôle central [21]. L’idée de la large audience sert à donner à un outil un rôle central dans la vie des gens, par exemple, les personnes n’ayant pas d’adresse courriel ou de téléphone étaient à une époque vues comme difficile à rejoindre. Cette monétisation, dans le contexte du Web 2.0 passe par une accumulation massive d’information quand aux visiteur·trice·s des sites, entre autres pour connaître leurs habitudes de consommation [22]. Ces informations sont généralement vues comme futiles par les utilisateur·trice·s, mais par exemple, lorsque Microsoft a acheté Hotmail en 1998, il s’agissait d’un service gratuit avec 9 millions d’utilisateur·trice·s, qui ont été achetés pour 44$ par utilisateur·trice [23]. La raison pour laquelle une telle acquisition peut être économiquement viable est que l’enjeu est de comprendre les utilisateur·trice·s, qui vont d’un service vendu par une compagnie à un autre, permettant d’avoir plus d’information sur les utilisateur·trice·s. Alors, il devient possible d’offrir des publicités beaucoup plus ciblées que dans les journaux, comme avec Facebook, ou de faire des recommandations plus précises que celle d’un libraire, puisque basées sur les habitudes de consommation de millions de personnes, comme sur Amazon [24]. Alors qu’au début des années 2000, les ventes de disques et de films s’effondrent [25], la gratuité de plusieurs de ces produits ayant attiré les gens sur Internet, les entreprises ayant réussi à monétiser les pratiques des utilisateur·trice·s de l’Internet deviennent les plus importantes [26]. C’est face à cette consolidation des structures de l’Internet dans un empire de surveillance que la création d’infrastructure partagées par le mouvement devient cruciale. En effet, les collectifs qui offrent des services sur internet visent généralement à s’assurer de n’avoir aucune information incriminantes pour leurs utilisateur·trice·s (communications personnelles, Koumbit). De plus, les stratégies de financement de ces collectifs se distinguent de celles des grandes entreprises en technologie qui émergent au début des années 2000s. En effet, il est bien connu que les compagnies qui ont tiré un profit d’Internet utilisaient des investissements spéculatifs d’acteur·trice·s privé·e·s afin d’obtenir une base d’utilisateur·trice·s importante, souvent avant même de trouver des stratégies de monétisations [27]. Toutefois, les services des collectifs de technologie tendent au contraire a obtenir du financement récurrent afin de maintenir leurs activités dans le temps, sans tenter de créer une masse critique d’utilisateur·trice·s. Les prix, ou les donations suggérées sont pondérées en fonction des coûts d’opération, plutôt que ceux du marché, qui sont nuls de toute façon. Ainsi, en vendant ou en offrant gratuitement des services qui n’espionnent pas leurs utilisateur·trice·s, les informaticien·ne·s se coupent d’une source de profit plus grande que celle offerte par les stratégies commerciales. Bref, il est intéressant de voir comment se déploient les stratégies de démarchandisation dans le cadre de ces pratiques de résistance qui sont contraires à celles du marché.
Finalement, il est important de mentionner que l’organisation horizontal joue un rôle central dans ces différentes organisations [28]. Ces pratiques égalitaires sont réputées apporter des avantages, notamment en terme d’apprentissage, de développement personnel et de respect mutuel des divergences [29]. Un désavantage important de cette forme d’implication est qu’elle est souvent caractérisée de salaires moins élevés [30], alors que pourtant ces collectifs ont façonné le développement des infrastructures de l’internet.
Questions de recherche
De plus, une des grandes différence entre les quatre groupes mentionnés (tao.ca, resist.ca, riseup.net, koumbit) est le statut des personnes effectuant le travail informatique. En effet, dans ces quatre initiatives, certaines comportent des employé·e·s rémunéré·e·s d’autres non, certain ont mis en place des services payant, d’autres à contribution volontaire et d’autres incitent leurs utilisateurs à faire des dons réguliers. Ce faisant, il est possible de voir comment l’adéquation entre l’implication politique et le travail est articulé pour des membres de ces différentes organisations. Comment les stratégies de démarchandisation se manifestent chez ces groupes? Comment se transforme le sens donné aux travail dans ces différents groupes à cette période? Est-ce qu’une forme coopérative comme celle de Koumbit, où les travailleur·euse·s sont salarié·e·s et les services sont vendus à des prix de marchés est nécessairement moins politique que les implications bénévoles pour des services offerts à contribution volontaire? Détaillons ces trois questions de recherche. Dans le cas de ces diverses organisations, il est important de voir que le sens des pratiques, du logiciel libre, du fait de fournir des services gratuits ou du moins décommercialisés reste central dans la motivation des travailleur·euse·s, qui en viennent à mettre en place des services pour pouvoir sortir des circuits commerciaux traditionnels. Toutefois, ces pratiques sont traversées de plusieurs contradictions. La mise en place de service à faible coût pour les organisations de gauche est-elle la meilleure manière d’assurer que les individus, groupes et organisations de gauche gardent un contrôle sur leurs données? Comment se produit la compétition d’un produit gratuit commercial à un autre produit gratuit, ou même dans certain cas, à un produit payant? Comment expliquer la pérennité de ces organisations malgré le déclin des réseaux d’information progressiste? Le travail et les pratiques de développement logiciel effectué par les travailleur·euse·s de ces collectifs sont vus à la fois comme une construction d’un nouveau et meilleur monde et comme une défense collective contre une appropriation des données par des corporations capitalistes. Comment cette vision des pratiques permet de justifier des conditions de travail difficile? Comment l’interconnexion de la vie quotidienne avec ces services amène un surcroît de travail? En observant le spectre des pratiques de réappropriation des infrastructures de technologies, il est possible de voir des variations dans les stratégies de rémunération utilisées, d’une militance bénévole « classique » à un travail rémunéré, fréquemment vu comme apolitique. Il est aussi possible de voir un spectre dans les stratégies de monétisation, d’un service gratuit à un service payant à la pièce. Ces stratégies sont elles liées d’une quelconque façon à l’engagement politique des travailleur·euse·s? Qu’elle est la vision de la lutte politique durant cette période depuis la perspective de ces travailleur·euse·s?
Questionnaire préliminaire
- Quelle est l’histoire de l’organisation dont tu fais partie?
- Comment vous en êtes venus à vouloir reprendre des bouts de l’Internet?
- Comment vous en êtes venus à des formes autogestionnaires pour votre collectif?
- Pourquoi utiliser l’option de l’offre de service?
- Pourquoi vous pensez que l’éducation a fréquemment un rôle secondaire dans la promotion du logiciel libre et des plateformes non-commerciales?
- Pourquoi le contrôle des données qui circulent sur Internet et des logiciels qui les produisent sont importants pour vous?
- Quels sont vos liens avec les logiciels libre?
- Est-ce que vous dépendez pour fonctionner quotidiennement de l’offre de service de collectifs en technologie?
- Est-ce que vous voyez le travail dans ces groupes comme une forme de militance?
- Est-ce que vous faites partie d’autres collectifs politiques?
- Qu’est-ce que vous considérez être du travail?
- Comment vous considérez votre carrière?
- Est-ce qu’il est possible de faire une distinction entre ce qui est du travail et ce qui est de l’implication?
- Est-ce que c’est possible de faire de la programmation comme un loisir?
- Pourquoi vous pensez que les salaires en technologie sont si élevés?
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- ↑ Évidemment, tout le logiciel utilisé par ces entreprises n’est pas libre. De plus, même si le logiciel était libre, des entreprises comme Facebook, qui ont pendant longtemps utilisé des langages de programmation libres (PHP), il reste que la logique de réseau fait qu’il est difficile de compétitionner avec une plateforme qui comprend une vaste majorité d’utilisateur·trice·s. Par exemple, on utilise le téléphone puisque la plupart de nos ami·e·s l’utilise, et il serait irritant d’utiliser des moyens de communication spécifiques pour chacune de nos interactions sociales (ce qui est malgré tout en train de se produire).
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- ↑ En fait, ces centres des médias indépendants ont servi à catalysé les informaticien·ne·s progressistes et font parti d’un arrière-plan d’une série d’initiative.
- ↑ Il faudrait que je retrouve une source, mais plusieurs centre des médias indépendants ont eu des difficultés à garder les personnes compétentes en informatique en leur sein, ou des tensions entre les personnes ayant des compétences techniques et les personnes non-techniques sont souvent mentionnées comme raison expliquant la fin de ces projets.
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- ↑ Roy, M. (2019). Getting rid of the boss for building postcapitalist futures : How non-hierarchical work practices of two Quebec-based initiatives impact livelihoods [Mémoire de maîtrise, Concordia University]. https://spectrum.library.concordia.ca/985144/
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