Auto-exploitation

De Projet de recherche sur l'auto-exploitation collective
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
  • Modes de propriété / détention des moyens de production: coopérative & subvention; les communs.
  • Capital des travailleurs (social, culturel, humain): des savoir faire acquis des expériences (de luttes) anarchistes. De départ / de sortie
  • Partage des moyens de production, de connaissance (savoir/pouvoir) DIY (autonomisation techno)
  • Pratiques stratégiques: retombées (mouvement, institutionnalisation c révolution; marché de niche alternative; expérimentation en acte; éducation populaire et avant-garde)
  • Finalités de l'activité (maintenir de l'emploi, du revenu, reproduire l'entreprise, redistribuer, répondre à un besoin de marché)
  • Accès aux moyens d'existence - DIY (autonomie et indépendance)
  • Formes: "travail" gratuit;
  • Regard critique: degré de démarchandisation; Cohérence/contradiction moyens/fins; activités inutiles/utiles (production, reproduction, contraintes de la nécessité / de la reproduction du capital)
  • Imaginaires. Quelle autonomie, quelle liberté, quelle abolition de quels rapports de domination? "Éthique" et attention.

Expérimentations en acte

À mettre en contraste avec les tendances hype contemporaines.

[Analyse] le Rapport au travail

Le travail a-t-il plus de valeur intrinsèque (le sens de l'activité et l'épanouissement de soi au travail; l'autogestion) ou extrinsèque (les conditions d'emploi et les retombées socio-politiques).

Réfléchir cet extrait de Kirouac:

"Or, ces deux dernières formes d’attachement [en parlant du travailleur masculin du régime fordiste et de l’importance accordée à la communauté ouvrière et à la dimension politico-syndicale des luttes à partir du travail] font référence à des registres d’activité qui, même s’ils dépendent foncièrement du travail, n’en sont pas moins détachés. De fait, la sociabilité ouvrière et l’action syndicale se développent à partir de logiques et de principes différents de ceux qu’objective et prolonge la réalité du travail marchand : rentabilité, rationalisation de la production, etc. D’ailleurs, il n’est pas rare que l’action syndicale et l’habitude de la sociabilité ouvrière soient rangées, au sein de la littérature, parmi les moyens de résistance à l’exploitation marchande : la première parce qu’elle promouvait des principes de justice et de partage de la richesse qui faisait contre-pied à la logique capitaliste des dirigeants, et la seconde parce qu’elle était fréquemment vécue comme une communauté de destin propice à la lutte pour une alternative politique au salariat ou, à tout le moins, pour l’amélioration des conditions de travail." (Kirouac, 2015 : 132)

Donc, si on trouvait de l'indifférence aux avantages pécuniaires du travail, pourrait-on interroger les vertus de cette indifférence en regard d'autres finalités que procure l'auto-exploitation?

Enjeux de la valeur

Monnaie alternative: principe d'équivalence; heure de travail

Mise en contraste : le contexte contemporain =

Critique artiste; Économie sociale et solidaire (Gorz, Castel)

  • Sous-traitance


définitions conceptuelles

Procès par le quel les travailleurs, travailleuses elleux-mêmes ne payent pas la valeur de leur prestation de travail